École de Copenhague

L'école de Copenhague ou interprétation de Copenhague est un courant de pensée qui présente la mécanique quantique comme un simple instrument de prédiction, et pour qui la prise en compte de ses implications comme telles n'a pas de sens.



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  • Born et les adeptes de l'Ecole de Copenhague, est affirmée autant par...... une interprétation spécifique de Spinoza, différente de l'analyse... (source : critique.spoirier.lautre)

L'école de Copenhague ou interprétation de Copenhague est un courant de pensée qui présente la mécanique quantique comme un simple instrument de prédiction, et pour qui la prise en compte de ses implications (voir plus bas pour le sens exact attribué à ce mot) comme telles n'a pas de sens. Niels Bohr, Werner Heisenberg, Pascual Jordan, Max Born ont fait partie de l'école de Copenhague.

Ici, les implications dont l'école de Copenhague refuse de rendre compte sont les conclusions. L'interprétation de Copenhague consiste, pour résoudre un problème, à simplement appliquer les postulats de la mécanique quantique pour prédire le résultat. Même si le résultat est choquant (paradoxe EPR) les adeptes de Copenhague considèrent que si la mécanique quantique a prédit correctement l'issue, elle se suffit à elle-même ; il n'est pas indispensable d'introduire des variables cachées. Il n'y a pas non plus à tirer des conclusions sur la nature de l'univers : l'issue est contenue dans les postulats, il n'y a pas d'autre conclusion à en tirer.

L'interprétation de Copenhague considère aussi comme non-scientifique les spéculations sur l'état d'un objet quantique avant sa mesure.

Cette interprétation est en quelque sorte l'interprétation «zéro» de la physique quantique : les phénomènes physiques sont prédits, et tant que les prédictions sont correctes, on ne va plus loin, ni dans les hypothèses, ni dans les conclusions.

Précédents historiques

Cette pensée est à rapprocher de l'Empirisme.

Probablement pour avoir la paix, Nicolas Copernic prit soin de deux choses : d'une part ne publier qu'à titre posthume, d'autre part mentionner que la relativité dont il parlait formait avant tout un moyen commode de simplifier les calculs comparé à la théorie des épicycles utilisée à son époque, sans chercher à se prononcer sur une quelconque réalité sous-jacente.

Cette considération de Copernic annonce déjà l'attitude qui sera plus tard celle de l'École de Copenhague en mécanique quantique : décrire, sans obligatoirement prétendre expliquer, et s'en tenir aux faits observables. Hypotheses non fingo, dira Isaac Newton : «Je n'avance pas d'hypothèses», je constate juste pour l'instant que les choses fonctionnent ainsi. Richard Feynman prend soin d'enseigner la mécanique quantique avec la même prudence dans son cours, tout en déplorant le côté frustrant et non satisfaisant pour l'esprit de la chose. Selon la recommandation de Ludwig Wittgenstein, «Ce dont on ne peut pas parler, il faut le taire».

Devise

L'interprétation de Copenhague a pris pour slogan une citation (attribuée à Richard Feynman, plus rarement à Paul Dirac, mais certainement apocryphe car revendiquée par un physicien moins connu[1]) reprenant la même idée plus violemment : «Shut up and calculate!» («Ferme-la et calcule!»).

Notes et références

  1. Could Feynman Have Said This?

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